__   J’y pense souvent (…)  __

« J’y pense souvent et, laissant cette idée suivre son cours sans intervenir,
j’arrive toujours à cette conclusion que mon éducation m’a causé plus de tort qu’à tous les gens que je connais, et plus que je ne saurais le croire moi-même. Cependant je ne puis exprimer cela que de temps à autre, car si l’on me dit : « Vraiment ? Est-ce possible ? Est-ce croyable ? »,
je suis pris d’une frayeur nerveuse qui me pousse à faire des réserves. »

Franz Kafka, Fragments narratifs

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Vincent Dupont

Directeur artistique

Chorégraphe, performeur, artiste pluridisciplinaire, Vincent Dupont fait converger différents médiums vers le chorégraphique : pièces, films, installations participent d’une œuvre singulière où, dans un vertige hallucinatoire, l’archaïque rejoint l’extrême contemporain. Puisant son inspiration dans la tradition théâtrale comme dans les arts plastiques, il expérimente avec l’image qu’elle soit analogique, numérique, ou encore subliminale, et réalise des dispositifs immersifs qui provoquent un trouble de la perception. Déclenchant des visions qui s’actualisent dans l’imaginaire du spectateur, il amplifie ses sensations, de même qu’il augmente celles de ses danseur·euses. Équipé·es de micros embarqués qui les relient à leur propre respiration, à l’écoute de leur musique interne, iels évoluent dans un état de conscience modifié. Ce procédé vibratoire crée une osmose entre le souffle vital et le mouvement, en résonance avec l’espace.

Artisan Concepteur

De son passé d’acteur, Vincent Dupont garde un goût prononcé du texte. Il aime mettre en bouche la parole des poètes : celles d’Agrippa d’Aubigné, de Christophe Tarkos, de Charles Pennequin, auquel il dédie Bine, une installation-performance. Rompu à la photographie, il cultive la profondeur de champ, comme l’obsession du cadrage. Doué d’une intelligence architecte, il construit lui-même ses scénographies, jouant sur les échelles pour mieux bouleverser la perspective. Qu’il façonne les masques de Silex et craie, élabore des costumes ou des objets marionnettiques, Vincent Dupont maitrise chaque étape de l’esquisse à la conception. Considérant la fabrique théâtrale comme l’expérience d’une mise en commun, il s’entoure de Myriam Lebreton pour la collaboration artistique, d’Yves Godin pour la lumière, de Thierry Balasse et Maxime Fabre pour le son, de Valérie Joly pour la voix…

Chorégraphe

Comme interprète, Vincent Dupont croise les chemins de Thierry Thieû Niang, de Georges Appaix, d’Hubert Colas, d’Olivia Grandville, de Boris Charmatz, et au cinéma, celui de Claire Denis, avant de créer en 2002 son association J’y pense souvent (…) pour développer ses propres projets tout en continuant à participer de la recherche d’autres artistes. Récompensé par le prix de la SACD en 2007 par le Prix « nouveau talent chorégraphie », Vincent Dupont est depuis 2016 soutenu au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée (DRAC Ile de France). Après avoir été artiste associé à ICI—Centre chorégraphique national de Montpellier-Occitanie, puis au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, il est associé à la Maison de la Danse et Biennale de Lyon à compter de la saison 2023-24.

Mirages

Jachères improvisations part d’une installation du plasticien Stan Douglas, « Win, Place or Show » présentée à Vancouver en 1999. Déjà s’instaure une impression d’étrangeté pour le spectateur qui se retrouve éloigné à une dizaine de mètres d’un cadre cinémascope noir derrière lequel, dans un décor de style années 50, se meuvent au ralenti des silhouettes incertaines. Ce travail sur l’illusion d’optique Vincent Dupont le poursuit dans Stéréoscopia, qui oblige à voir double, tout en creusant l’écart entre deux images d’apparence identiques. Cinq apparitions successives accompagnent le surgissement de figures au travers d’un rideau translucide sur lequel ondoient les images de synthèse de la vidéaste Elizabeth Caravella. Étirant le temps et faussant la perspective, en une superposition de plans du proscénium au fond de scène, Vincent Dupont floute les frontières entre visible et invisible. Suggérant différentes pistes narratives, distillant des atomes de rêverie, cette investigation de la relation entre réel et fiction, image projetée ou incarnée, se parachève avec No reality now, pièce dans laquelle les spectateurs sont munis de casques VR, qu’ils peuvent manier à leur guise comme des jumelles de théâtre.

Transformances

Hauts Cris (miniature), pièce pour un homme seul, est un hommage à la minutie des moines enlumineurs. Vincent Dupont s’enferme dans un salon exigu, encombré d’un mobilier bourgeois aux dimensions réduites. Gêné par ce corps confiné qui déborde de toutes parts, il laisse exploser toute une rage contenue. La violence qui s’expulsait dans un cri est canalisée dans Incantus et Air, rituels où les modulations du chant exhortent les danseur·euses à se dépasser pour libérer leurs énergies vitales. Air, qui prolonge le film Tourou et Bitti de Jean Rouch, consiste en un opéra de chambre. Sur un podium blanc, semblable à l’autel de l’Agneau mystique des frères van Eyck, Vincent Dupont, réagissant à l’appel pressant du chœur, se laisse guider vers la transe, à la rencontre de son alter-ego.

Résister

Toute l’œuvre de Vincent Dupont est empreinte d’une radicalité transgressive, que l’on pense à Mettre en pièce(s), libre adaptation d’Outrage au public de Peter Handke, et à Refuge, deux créations où confronté à un appareil social coercitif, le corps s’émancipe au risque de la rupture. Dans la première, une lourde sphère suspendue dans les cintres balaye le plateau, contraignant les corps à s’en dégager coûte que coûte, s’ils ne veulent pas finir écrasés sous son poids. Dans la seconde, il s’agit pour deux manutentionnaires de se soustraire à l’absurdité d’une gestuelle taylorisée pour provoquer le sabotage qui restaurera la fluidité du mouvement.

Démultiplier

Transitant d’un médium à l’autre, Vincent Dupont multiplie les supports d’exposition de son travail. Il réalise plusieurs films ou installations vidéographiques qui lui permettent d’investir différents espaces, galeries et musées. Parallèlement, Vincent Dupont aime partager ses outils. Il intervient régulièrement avec ses proches collaborateurs comme formateur lors de différents ateliers et stages : Grands ateliers au CCN de Tours, formation Essais au CNDC d’Angers, formation Extensions au CDC de Toulouse, Camping au Centre national de la danse, masterclasses au CDC-Atelier de Paris, PREAC, master Exerce et workshops au CCN de Montpellier. Des ateliers avec des scolaires, des rencontres avec le public et autres actions artistiques sont également menés régulièrement, en lien avec les spectacles de la compagnie.

Alix de Morant

À compter de la saison 2023/2024 – Artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon

Sept. 2023 – No reality now – CRÉATION

Oct. 2022 <> Mai 2023 – Projet Culture et Santé avec l’IEM M. Fockenbergue de Gonesse et le CDA d’Enghien

Juil. 2022 – Silex et craie (calcédoine et coccolithe) – CRÉATION

Nov. 2021 – Attraction – CRÉATION

Sept. 2019 <> Juin 2023 – Artiste associé au Centre des Arts, scène conventionnée d’intérêt national Art et création, Enghien-les-bains

Nov. 2019 – Repère/Repaire, 3 jours de carte blanche confiée à Vincent Dupont pour célébrer la fin de son association avec ICI—CCN Montpellier
Nov. 2019 – Cinq apparitions successives – version augmentée – CRÉATION
Oct. 2019 – Workshop codirigé avec Mathieu Bouvier auprès des Étudiants du master exerce, ICI—CCN Montpellier
Avril <> Mai 2019 – Artiste résident au Collège avec le Théâtre de Nîmes
Avril 2019 – Workshop, ICI—CCN Montpellier
Mars 2019 – Masterclass CDCN Atelier de Paris
Janv. <> Mai 2019 – Air – film – Exposition On danse ? Le Mucem, Marseille

Déc. 2018 – La guerre des ondes, Projet radiophonique en collaboration avec David Wampach
Déc. 2018 – Cinq apparitions successives – première version – CRÉATION
Juin 2018 – Refuge – CRÉATION
Avril 2018 – Workshop codirigé avec Mathieu Bouvier auprès des Étudiants du master exerce, ICI—CCN Montpellier

Juin 2017 – Workshop, CND Centre national de la danse / CAMPING 2017
Avril 2017 – Workshop, ICI—CCN Montpellier
Mars 2017 – Cillement – exposition – CRÉATION

2016/2017 – Résidence artistique en milieu scolaire avec l’Apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise
Oct. 2016 – Mettre en pièce(s) – CRÉATION
Mars 2016 – PRÉAC Danse, direction du séminaire de formation : Écritures croisées / Articulation corps / voix – « Corps soufflé »

Sept. 2015 <> Déc. 2019 – Artiste associé à ICI—CCN Montpellier dirigé par Christian Rizzo

Oct. 2015 – Masterclass CDC Atelier de Paris

Nov. 2014 – Stéréoscopia – CRÉATION
Oct. 2014 – Masterclass CDC Atelier de Paris

Nov. 2013 – Air – CRÉATION

Août 2012 – L’étang suspendu – CRÉATION

Déc. 2011 – Air (1ère étape de travail) – CRÉATION
Juin 2011 Vague, création avec les étudiants de la formation Extensions du CDC de Toulouse
Avril 2011 – Bine – CRÉATION
Fév. 2011 Hauntologie, concert avec Raphaëlle Latini, Théâtre de la Cité Internationale (Paris)

2010 <> 2016 – Interprète, Le cabaret discrépant – un projet d’Olivia Grandville
2010 & 2011 – Artiste associé au CCN Tours dirigé par Bernardo Montet

Juil. 2010 – Tour vertigo, performance – Matinée Chorégraphique (Chinon), direction Francis Plisson
Juin 2010 – Souffles – CRÉATION
Mars & Juin 2010 – intervenant formation ESSAIS – CNDC Angers dirigé par Emmanuelle Huynh
Nov. 2009 – « Grands ateliers » la lumière une matière ? – workshop codirigé avec Yves Godin, CCN Tours – direction Bernardo Montet
Sept. & Oct. 2009 – intervenant formation ESSAIS – CNDC Angers dirigé par Emmanuelle Huynh
Avril 2009 – Plongée – CRÉATION

Déc. 2008 – Point d’orgue 2 – un projet d’Yves Godin – Les Inaccoutumés/ La Ménagerie de Verre, Paris
2008 – Comédien – sans faim et sans faim… (2) de Hubert Colas, Théâtre National de la Colline, Paris

2007 – Prix SACD « nouveau talent chorégraphie »

Nov. 2007 – Incantus – CRÉATION
Sept. 2007 – Comédien – Canyon – un film de Boris Jean
Janv. 2007 – Comédien – La forêt du monde – un film de Bruno Rolland

Oct. 2005 – Hauts Cris (miniature) – CRÉATION

Nov. 2003 – Dikrõmatik – CRÉATION

Nov. 2001 – Jachères improvisations – CRÉATION
Oct. 2001 – Comédien – Sur la grand’route d’Anton Tchékhov, mise en scène Antoine Caubet

Janv. 2000 – Comédien – La fin de l’amour de Christine Angot, mise en scène Hubert Colas

1999 <> 2003 – Danseur interprète – Con forts fleuve – un projet de Boris Charmatz

1997 <> 2005 – Danseur interprète – herses (une lente introduction) – un projet de Boris Charmatz

Avril 1997 – Le verdict – CRÉATION – Carte Blanche de l’Académie Expérimentale des Théâtres.

Mai 1996 – Comédien – Electre de Sophocle, mise en scène Antoine Caubet
Fév. 1996 – Comédien – Montagne d’après Der Zauberberg de Thomas Mann, mise en scène Antoine Caubet

1995 – Comédien – Dramuscules de Thomas Bernhardt, mise en scène Antoine Caubet

Mai 1994 – Comédien – J’ai pas sommeil – un film de Claire Denis

Janv. 1992 – Comédien – Les épaves – un film de Boris Jean

équipe

Costumière

Mon diplôme d’architecte avec « Les villes invisibles » d’Italo Calvino en poche, je découvre, émerveillée, l’univers du spectacle vivant en 1987 : c’est la rencontre de Dominique Fabrègue, alors costumière du chorégraphe Dominique Bagouet. Illico, je consolide ma technique autodidacte de la coupe et de la couture par une formation en confection de costumes au GRETA de Bagnolet, et une immersion turinoise dans l’atelier De Valle et au théâtre Regio.

Décennie 90 : je réalise mes premières créations de costumes, tout en conservant des liens avec arts plastiques et architectes (affiches, cartes de visite et de voeux, colorisations de perspectives, réalisations de maquettes de paysages et de plans-reliefs pour le Futuroscope, la Cité des Sciences, l’Exposition Universelle de Séville…). Les années 95 sont aussi une incursion dans le domaine publicitaire (agencement de vitrines, stylisme et assistance à la prise de vue pour Young & Rubicam, Publicis…).

Depuis, je me consacre à la conception et la réalisation de costumes et accessoires pour le spectacle vivant, en solo ou au sein d’une équipe.

J’ai également secondé Dominique Fabrègue pendant une vingtaine d’années, pour ses créations et sa recherche sur la technique de coupe en « 1 morceau ».

Mon cheminement professionnel a notamment croisé celui des chorégraphes Odile Duboc, Vincent Dupont, Béatrice Massin, Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Christian Rizzo, David Wampach, les metteurs en scène Nelly Borgeaud, Charles Joris, Catherine Marnas, les musiciens Michel Arbatz, Philippe Katerine, Thierry Pécou, les scénographes et plasticiens Richard Deacon, Annie Tolleter, les écrivains Christine Angot, Tanguy Viel … sans oublier les interprètes, artistes et techniciens qui les ont entourés.

 
Danseur

Clément Aubert a découvert la danse contemporaine à l’Université de Tours.

De 2008 à 2011, il danse pour la compagnie Jackie Taffanel à Montpellier.

Il intègre en 2009 la formation Transforme liée au Programme de Recherche et de Composition Chorégraphiques de l’Abbaye de Royaumont alors dirigé par la chorégraphe Myriam Gourfink. Il dansera pour cette dernière de 2011 à 2016.

En 2016 et 2017, il est interprète et collaborateur pour Vincent Dupont et de 2017 à 2020 pour Cédric Cherdel.

Praticien certifié de la méthode Feldenkrais, il intervient dans le domaine de la pédagogie auprès de publics de tout âge et de tous niveaux.

En 2019/20, interprète et chorégraphe, il crée son premier solo, Danse avec le yak, un western contemporain épique et quichottesque. Ce travail se fait en collaboration avec le Théâtre de Vanves, le CCN et l’université de Tours, le PAD d’Angers et le CDCN de la Briqueterie.

Parallèlement à ce premier opus, Clément Aubert est lauréat du dispositif Sur Mesure 2018 de l’Institut français, pour Weastern, un projet itinérant d’échanges et de transmissions artistiques entre le Liban, la France et le Maroc.

VIDéASTE, REgisseur vidéo

Vincent Bosc est né à Montpellier en 1977.

Il est arrivé à la vidéo par la pratique des arts plastiques et de la musique. Il s’est d’abord consacré à la réalisation de vidéos expérimentales. Cette pratique l’a amené à collaborer avec des chorégraphes intéressés par ses captations de spectacles engagées et créatives.

La collaboration avec Jeannette Dumeix lui permettra de filmer de nombreux chorégraphes dans leur processus de création (Boris Charmatz, Laura De Nercy, Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, Loïc Touzé, etc.).

A la fin des années 90, il rencontre Hervé Robbe qui développe alors un pôle image au sein du CCN du Havre. Ensemble, ils explorent la thématique de la mise en scène et en espace de l’image. Leur collaboration questionne la danse dans sa représentation et le corps filmé en mouvement. Il s’agit de faire cohabiter les logiques scéniques et cinématographiques, d’interroger la place de la vidéo sur le plateau, la confrontation entre image enregistrée et image vivante, la posture de la camera, son ambiguïté, sa subjectivité, sa place dans l’action et son rapport aux interprètes.

En parallèle, de nombreuses rencontres lui permettent de diversifier ses expériences visuelles pour la danse et le théâtre. Il travaille avec Andrea Cera, Alain Buffard, Edmond Russo, Shlomi Tuizer, Sarah Crépin, Etienne Cuppens, Vincent Dupont, David Wampach, Thierry  Thieu Niang, David Bobée, etc.

Collaborateur artistique

Mathieu Bouvier est artiste visuel, dramaturge et chercheur, doctorant contractuel en art à l’Université Paris 8 Saint-Denis.
Il filme, photographie et écrit à la recherche d’un geste dans la pensée, d’une chanson dans l’oeil, d’un jadis dans le ventre : https://www.mathieubouvier.net

Depuis 1997, il fréquente assidûment le champ de la danse contemporaine en tant que vidéaste, scénographe et dramaturge, auprès, entre autres, de Loïc Touzé, Yasmine Hugonnet, Catherine Contour, Mylène Benoit, Vincent Dupont, Sorour Darabi, DD Dorvillier, etc.

En 2016-2017, en collaboration avec le chorégraphe Loïc Touzé, il dirige à la Manufacture – HETSR de Lausanne /HE.So – un programme de recherche intitulé Le travail de la figure. Que donne à voir une danse ? et publié sur le site internet : http://pourunatlasdesfigures.net/

Sous la co-direction de Catherine Perret et d’Isabelle Launay, ses recherches doctorales portent sur Les intrigues du geste. Pour une approche figurale du geste dansé.

Vidéaste

Élisabeth Caravella est une artiste vidéaste française née en 1986. De nature autodidacte, elle s’initie dès l’adolescence à la vidéo, au net art et à l’image de synthèse. Son intérêt pour les arts numériques l’amène en 2007 à suivre un cursus artistique à l’École Européenne Supérieure de l’Image (EESI). Elle y réalisera notamment Coup de fil anonyme (2009), un film expérimental animé sous le logiciel Photoshop.

En 2010, elle s’intéresse à la motion capture et à la stéréoscopie et réalise Pianocktail, un court-métrage d’animation en relief qui remporte le premier prix du Film Hors Normes à la Géode.

Elle poursuit ses études aux Arts Décoratifs de Paris et réalise Il n’y a pas de route (2011), un autoportrait vidéo mêlant documentaire et installation.

En 2012, elle entre au Fresnoy et fait la rencontre de Miguel Gomes et de Robert Henke (alias Monolake). Elle réalise pour sa première année le court métrage de fiction Une pâte brisée, une histoire sans drame (2013) puis Howto (2014), un tutoriel vidéo adapté au cinéma.

En 2018, elle réalise enfin Krisis, une machinima VR.

Danseuse

Alicja Czyczel est née en 1991 près de la Mer Baltique en Pologne. Elle vit et travaille aujourd’hui entre la France et la Pologne.

Sa pratique artistique est guidée par son intérêt pour l’improvisation et les techniques somatiques. Elle fouille l’imagination pour creuser les frontières entre le vivant et l’inanimé. Dans ses différents projets, elle produit de la poésie sonore en relation avec le corps. Elle développe des projets in situ, des ateliers chorégraphiques pour les enfants et des promenades performatives avec le désir détendre la chorégraphie aux périphéries culturelles, au-delà du studio de danse et de la scène théâtrale.

Entre 2017 et 2019, elle a participé au programme du Master exerce à ICI-CCN de Montpellier, après avoir obtenu les diplômes: une licence en études cinématographiques et un master en études interdisciplinaires en sciences humaines et sociales (Université de Varsovie et Paris-Sorbonne, 2013-2015). Son mémoire de maîtrise sur la documentation de la performance a remporté le prix spécial pour le meilleur mémoire sur l’histoire du théâtre polonais lors d’un concours organisé par l’Institut du Théâtre de Varsovie.

Elle est titulaire d’une bourse « Jeune Pologne » 2018 du Ministère Polonais de la Culture, d’une bourse de l’Alternative Dance Academy 2018 organisée par Art Stations Foundation de Grazyna Kulczyk et danceWEB 2019.

Danseur
Après 15 ans de pratique du football et un Master de biochimie, il découvre la danse à vingt ans et se forme au CDC de Toulouse alors dirigé par Annie Bozzini.
 
Depuis, il a collaboré en tant qu’interprète avec Christian et François Ben Aim, Nathalie Pernette (Le Repas), Bernardo Montet (Des Hommes), Éric Arnal Burtschy (BUB), Groupe en Fonction (The Playground), Thomas Ferrand, la compagnie Volubilis.
 
Il collabore régulièrement avec des plasticiens sur des créations-performances autour du culinaire, du vivant et du paysage (Olivier Dohin, Nicolas Silmarik, Quand Même).
 
En 2008, il crée une pièce solo choréo-footballistique pour l’espace public, 10ème Minute Corner, qu’il danse dans différentes villes d’Europe.
 
Il travaille depuis 2017 avec Vincent Dupont sur ses trois dernières créations (Mettre en Pièce(s), Refuge, Cinq apparitions successives) qui convoquent l’interaction entre le mouvement, la voix amplifiée et le souffle.
Danseuse

Née le 4 mars 1989 à Libreville au Gabon, Kaisha Essiane est une danseuse professionnelle formée à l’École des Sables de Germaine Acogny au Sénégal. 

Elle intègre le master exerce du CCN de Montpellier en 2015. Ouverte d’esprit, elle se distingue par la polyvalence de sa pratique. Elle participe à plusieurs projets chorégraphiques au Sénégal, au Gabon et aux Pays-Bas et se positionne dans son pays en tant qu’actrice culturelle.

Elle mène en parallèle ses projets chorégraphiques personnels.

Depuis 2019, elle a créé sa structure, L’Agence de Danse, dont le but est de promouvoir la création chorégraphique et une danse professionnelle au Gabon.

Réalisateur sonore, régisseur son

Maxime Fabre est réalisateur son et régisseur dans le spectacle et la musique depuis 2002.

Il collabore en tant que musicien, sonorisateur et ingénieur son studio avec plusieurs groupes: The Psychologist & his medicine band, The Finkielkrauts, Janski Beaaats…

Il participe à plusieurs projets liés au Centre national de création musicale La Muse en Circuit et travaille avec différents chorégraphes ou metteurs en scène (Julie Brochen, Jean Boillot, Thomas Lebrun).

Il collabore avec Vincent Dupont depuis 2010.

Communication, diffusion

D’abord technicienne de laboratoire en bactériologie, Audrey Gendre vient au spectacle vivant pendant ses études en histoire de l’art.

Elle collabore durant une dizaine d’années avec la compagnie tourangelle Théâtre à cru et participe activement au pilotage du projet du Volapük, espace dédié aux écritures contemporaines à Tours.

Elle est aujourd’hui chargée de production pour plusieurs compagnies dont celle de Vincent Dupont, de Pauline Bayle (A tire d’aile), ou encore l’ensemble de musique ancienne Doulce Mémoire…

En parallèle de ses activités administratives, elle est également costumière et habilleuse, et s’intéresse de près au documentaire radio à travers des expériences sonores qu’elle conçoit et développe en autodidace.

Concepteur et constructeur décor, régisseur général

Décorateur et régisseur général, Sylvain Giraudeau collabore principalement avec les chorégraphes Kitsou Dubois, Rachid Ouramdane et Vincent Dupont. Il travaille avec ce dernier depuis 2010 et a réalisé les décors de Souffles, Air, Stéréoscopia, Mettre en pièce(s) et Refuge.

Production, administration

Diplômée de l’Institut d’études politiques de Rennes, Charlotte Giteau obtient ensuite un master 2 recherche « Histoire et théorie du politique » à l’Institut d’études politiques de Paris puis un master 2 professionnel « Politiques et gestion de la culture en Europe » à l’Université Paris VIII.

Depuis 2007 elle est administratrice de plusieurs compagnies de danse contemporaine. Elle travaille pour J’y pense souvent (…) depuis 2015.

Elle est également administratrice de Météores, plateforme de production chorégraphique nantaise, et de Margelles, structure de production montreuilloise accompagnant notamment les projets chorégraphiques de Pauline Le Boulba.

En parallèle, elle mène en tant que musicienne plusieurs projets musicaux (Par le gast va grantaleure, The Spectrum between…).

Danseuse

Née en 1964, Olivia Grandville reçoit une formation classique à l’École de danse de l’Opéra de Paris et intègre en 1981 le corps de ballet. Entre 1981 et 1988, date de sa démission, elle a l’opportunité de traverser, outre le répertoire classique, des oeuvres de Balanchine, Limon, Cunningham, de participer aux créations de Maguy Marin, Dominique Bagouet, Bob Wilson, etc.

En 1989, elle rejoint la compagnie Bagouet et participe à toutes les créations jusqu’en 1992. C’est là qu’elle commence à mener des projets personnels. Passionnée par la dimension polysémique de la danse et en particulier par les correspondances entre le verbe et le geste, elle met en jeu une esthétique combinatoire qui place le corps au centre d’un réseau de relations avec les autres médiums du spectacle vivant (texte, son, musique, lumière, image…). Son attention à la qualité et au phrasé du mouvement participe de cette construction, en tant que langage poétique complexe et articulé.

En 2004, elle crée Comment Taire qui inaugure une période de recherche autour de la captation du geste dans un environnement de traitement de son. Puis My Space en 2008 au Centre Pompidou.

En 2010 elle crée, suite à une commande, une pièce pour le Ballet national de Marseille autour de la figure de la ballerine Romantique, intitulée Ci-Giselle. Elle reçoit la même année une commande du Festival d’Avignon. Elle y crée Une semaine d’art en Avignon avec Léone Nogarède et Catherine Legrand, dans le cadre des Sujets à Vif.

Le Cabaret Discrépant, fruit du travail de recherche qu’elle mène autour des partitions chorégraphiques lettristes depuis 2008 est créé en 2011 ; il a été présenté notamment au festival d’Avignon en juillet 2011.

En janvier 2012, en collaboration avec l’ensemble ]h[iatus elle crée Cinq Ryoanji, sur l’oeuvre éponyme de John Cage.

Parallèlement à son travail de chorégraphe, elle est aussi enseignante, improvisatrice, et interprète, récemment auprès de Vincent Dupont (Incantus) et Boris Charmatz (Flipbook, La levée des conflits).

Créateur lumière

Créateur lumière, Yves Godin collabore au début les années 1990 aux projets de nombreux chorégraphes, abordant ainsi un vaste champ d’expérimentations esthétiques.

Il travaille ensuite avec plusieurs musiciens, artistes visuels et chorégraphes, notamment Alain Michard, Kasper Toeplitz, Rachid Ouramdane, Julie Nioche, Emmanuelle Huynh, Claude Wampler, Christian Sébille, Maria Donata d’Urso, Jennifer Lacey & Nadia Lauro, Alain Buffard, Thierry Balasse, Michel Schweitzer, Olivia Grandville, Boris Charmatz et Vincent Dupont. Sa démarche porte sur l’idée d’une lumière non dépendante de la danse, de la musique ou du texte mais qui puisse entrer en résonance avec les autres composantes de l’acte scénique, en travaillant autour de deux axes principaux : la perception de l’espace et du temps, et le tissage de liens en réseaux, plus ou moins anachroniques avec les autres natures en présence (corps, sons, pensée, temps).

Parallèlement, Yves Godin crée les installations lumière d’expositions Legend (Domaine de Chamarande), Life light (St Nazaire), Fiat Lux pour un garage Volkswagen (« étrangler le temps » préfiguration du Musée de la danse), L’expo zéro du Musée de la danse au LiFE (St Nazaire).

Avec Point d’orgue, dispositif pour 1000 bougies, il invite des performeurs à investir son installation, principe de rencontre qu’il développe autour d’autres dispositifs comme Opéra Ampérique et Jardin des Leds.

Danseuse

Après une formation au Conservatoire National Supérieur de musique et danse de Lyon, Ariane Guitton est engagée au Ballet de l’Opéra National de Lyon en 1993. Jusqu’en 1996, elle interprète, entre autres, des oeuvres de Dominique Bagouet, Bill T Jones, Maguy Marin, Stephen Petronio, Martino Muller, Angelin Preljocaj.

Elle collabore ensuite à l’étranger avec les chorégraphes, Rami Levi, Joanne Leighton,
Andonis Foniadakis et Josu Zabala.

En janvier 2000, elle rejoint Hervé Robbe au CCN du Havre et participe à ses projets jusqu’en 2004.

De 2004 à ce jour, elle est sollicitée par la compagnie Affari Esteri, comme interprète et assistante à l’écriture chorégraphique des projets : Airports (tenses 1) (2005), Les Avenants (tenses 2-3) (2007), Inside ##### (2009), Lings (2010), Embrace (2011) et Tempéraments (2013-2014).

En 2011, elle entame une collaboration avec Julie Nioche et Virginie Mira en tant qu’interprète du projet
Voleuse.

Parallèlement elle se forme au Vinyasa Yoga et l’enseigne à Paris depuis 2008.

Réalisateur sonore

Christophe Hauser débute sa vie professionnelle dans le théâtre : Roger Planchon, Jérôme Savary, Klaus Michael Grüber.

Parallèlement, il mène une activité d’auteur-compositeur dans la chanson jusqu’en 2006 (Warner Chappell Music).

Depuis, et toujours parallèlement à son métier d’ingénieur du son, il écrit de la musique pour le spectacle vivant et la TV (Compagnie L’épate en L’air, Des racines et des ailes etc).

Ancien directeur technique du centre national de création musicale « La Muse En Circuit » Paris (2000-2008), il crée sa structure d’enregistrement mobile en 2009, FreeBaseStudio. Il mixe ses projets dans l’ancien studio « PostBillig » de Luc Ferrari qu’il partage avec Brunhild Ferrari.

Coté création live comme ingénieur du son, il s’illustre sur de nombreux projets complexes et exigeants, ou des aventures inédites et inventives pour la musique, le théâtre, la danse, le cirque.

Coté studio comme ingénieur du son, il réalise des albums avec pour priorité les genres novateurs, contemporains, jazz ou musiques du monde. Nombre de labels (Universal Jazz, Naïve, Accord Croisés, L’Empreinte Digitale, Edition Billaudot, etc) lui ont confié leurs enregistrements, mixages et mastering.

Régisseur lumière

En cours d’écriture

Plasticien

Après des études de cinéma au CLCF (Conservatoire Libre du Cinéma Français), Boris Jean travaille comme maquettiste aux côtés de Moebius (Jean Giraud) pour les éditions Aedena.

Puis il réalise « Les Épaves », court-métrage de science fiction qu’il écrit, photographie et décore. Le film obtient le Grand Prix du Festival d’Avoriaz et le Prix des caméras Aaton pour l’image.

Parallèlement à son activité de chef décorateur pour le spectacle vivant, le cinéma et la publicité (150 décors), il créé un univers miniature élaboré principalement à partir de matériaux recyclés, qu’il filme et photographie. Basées sur un jeu de lumière inversée, ces oeuvres poétiques et futuristes invitent le spectateur à faire sa propre captation, ses propres images.

En partenariat avec l’ESA et la NASA, il créé dans un container recyclé l’Astrolabe Experience, simulateur de vol spatial qui propose de dévoiler la beauté fragile de notre planète.

La puissance évocatrice de la lumière solaire se retrouve dans les peintures qu’il réalise à la bombe sur divers matériaux recyclés, comme des disques 33 tours ou des publicités cartonnées (Galerie Géraldine Banier).

Il donne aussi des ateliers pour les enfants et adolescents autour du recyclage, de la miniature et des images.

Chanteuse

Après des études d’art lyrique, Valérie Joly se spécialise dans l’étude des chants du monde et les techniques vocales extraeuropéennes. Soliste, elle travaille avec les compositeurs Pascal Dusapin (Roméo et Juliette) et Georges Aperghis (Sextuor), et chante en concert les compositions de Patrick Marcland, Philippe Le Goff, Michel Musseau, Giuliano d’Angiolini, Jean-Claude Eloy, Kasper Toeplitz, Christian Sébille, Patrick Roudier, Hughes de Courson, Georgia Spiropoulos…

Elle participe à de nombreuses créations de théâtre musical contemporain auprès de Farid Paya au Théâtre du Lierre, et Robert Cantarella.

Elle aime également collaborer avec des chorégraphes : Olivia Grandville, Emmanuelle Huynh, Marceline Lartigue et participe aux créations de Vincent Dupont depuis 2005.

Compositrice pour les voix, elle se passionne pour la recherche; elle développe aujourd’hui un travail d’écriture vocale où elle croise et mêle les voix du monde et les voix contemporaines. Elle crée au sein de la compagnie Nomad, en collaboration avec Philippe Dormoy, Eau-forte (2001), Silences (2005), Frontières (2009), Écholalie (2011), Lear… conte à rebours (2012) et Le terrier de Kafka (2019).

Parallèlement, Valérie Joly poursuit son activité pédagogique. Elle enseigne la technique vocale, la polyphonie et le chant prénatal dans de nombreuses structures : écoles de chant, conservatoires, CNCM-Césaré, CFMI, IUFM, écoles de la deuxième chance, Centre pénitenciaire de Fresnes, Le Samovar.

Elle accompagne de nombreux projets musicaux ou théâtraux en tant que coach voix.

http://cienomad.free.fr

Musicien et compositeur

Né en 1977. Travaille ou a travaillé avec Antoine Antoine Antoine, Pascal Battus, Alex Beaupain, Bertrand Belin, Blast, Yannick Butel, Jean-Marc Butty, Marylène Carre, Arnaud Churin, Thomas Ferrand, Grand Parc, Yves Godin, François Lanel, Fiodor Novski, Katel, Sophie Lamarche-Damour, Frédéric Leterrier, Beranardo Montet, Antonin Ménard, Seijiro Murayama, newpauletteorchestra, Rachid Ouramdane, Palo Alto, Pink Crash, Alexandre Plank, Virginie Vaillant….

Danseuse

Née à N’Djaména, Nanyadji s’est très tôt prise de passion pour les arts notamment le théâtre, la danse et la photographie, ce qui la conduit à se former au conservatoire de théâtre de Poitiers et par la suite à l’ESTBA (École supérieure de théâtre de Bordeaux en Aquitaine) dirigé par Dominique Pitoiset et Gerard Laurent, elle terminera ses années d’études en jouant dans la pièce « Machine Feydeau » sous la direction des metteurs en scènes Yann-Joel Collin et Éric Louis.

Elle se forme également en danse lors de masterclasses en France et au Burkina-Faso et en dansant dans la troupe de danses africaines traditionnelles et de percussions «Djembé Sacré» dirigé par Valérie Chauvet et Omar Diop, ainsi qu’au sein du  groupe de recherche chorégraphique universitaire de Poitiers, dirigé par Isabelle Lamothe ; elle y travaillera avec les chorégraphes Christian Bourigault, Jackie Taffanel et Dimitri Tsiapkinis.

Attirée par la poésie, les discours politiques et la beauté que peut offrir un dialogue entre le texte, le corps et la voix.

Nanyadji travaille à la fois dans des productions théâtrales et chorégraphiques engageant la voix, le chant…

Elle travaille en tant que comédienne avec le metteur en scène Aristide Tarnagda dans Roméo et Juliette de Shakespeare, Plaidoirie pour vendre le congo de Sinzo Anza, Pistes de Penda Diouf, le metteur en scène Thierry Bedard dans Un monde idéal de Thierry Bedard, le metteur en scène Thomas Visonneau dans Horace de Pierre Corneille, le metteur en scène Silvano Voltolina  dans ID+/-  de Roberto Fratini Serafide, avec le groupe Apache dans le banquet littéraire Sodome et Gomorrhe de Proust.

Elle travaille en tant qu’interprète/performeuse avec le chorégraphe Vincent Dupont dans Mettre en Pièce(s), la chorégraphe Nina Santes dans Hymen Hymne, la chorégraphe Lenio Kaklea dans Encyclopédie pratique, détours, la chorégraphe Marion Alzieu dans Si c’est une fille.

Nanyadji collabore avec la comédienne et autrice Julie Teuf dans la pièce Claustria, présentée au Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine (TNBA) lors du Festival Novart 2013 ainsi que dans la pièce Cendrillon écrite par Julie Teuf.

Sensible à la transmission et aux opportunités d’échanges et de rencontres que cela permet, Nanyadji a également mené des ateliers de danse et de théâtre à L’EPCC de Guyane, en partenariat avec L’IDDAC et le TNBA, au CCNO, au TAP…

Hors plateau, elle crée avec l’artiste Yaya Sarria l’exposition et installation « Découvrir son identité et faire découvrir à l’autre » portée par l’Association Untendanses (France) et la cie Sabot du vent (Tchad), exposition présentée au Tchad, au Cameroun et en France.

Ce projet est son premier travail photographique présenté publiquement.

Danseur

Kidows Kim est né en Corée du Sud dans une ville satellite.

Il étudie d’abord la conception graphique en Corée avant de déménager à Paris pour étudier le mime.

Il suit ensuite une formation chorégraphique au CNDC d’Angers, et poursuit sa recherche au sein du master Exerce au Centre Chorégraphique National de Montpellier de 2018 à 2020. 

Il se considère comme un révélateur de monstres. Ses langages artistiques vagabondent entre le figuratif et l’abstrait où la monstruosité est omniprésente pour révéler des êtres étranges. Il essaye d’extraire la fantaisie grotesque et l’extrême absurdité qui se cache dans le prosaïque. Il porte son attention sur les images ou formes reconnaissables et s’intéresse au processus de déformation. Il cherche ainsi à révéler les facettes cachées du corps humain. En utilisant l’erreur, l’apparition et l’accident dans la manipulation d’objets quotidiens, il veut illuminer les aspects les plus dérangeants de la réalité.

Son intention est d’explorer une esthétique du chaos à travers des créatures étranges et fantastiques figurant les marges de la société et son refoulé intime. Particulièrement, il attache une grande importance à la pratique du corps ainsi qu’à la déstructuration des membres et de la voix associée à l’intuition de la déformation. Il est comme un instrument discret qui improvise autour de la destruction.

Danseuse

Émilie Labédan est danseuse interprète et depuis 2013 chorégraphe au sein de La Canine.

Il y a quelques années elle se forme au CDCN de Toulouse.

Son travail est nourri par un intérêt pour tout ce qui est lié à la mémoire. Elle construit avec les espaces et les corps, des tensions magnétiques et troubles où la danse et les lieux sont traversés d »émotions complexes. Elle travaille autour de matières de corps qui se transforment constamment et questionne ce qu’il reste de ses traversées.

Elle développe en même temps un travail d’interprète dans la compagnie K622 – Mié Coquempot et dans la compagnie J’y Pense Souvent – Vincent Dupont.

En parallèle, elle participe à de nombreux court-métrages dans le cadre de l’École Supérieure d’Audiovisuel de Toulouse, se perfectionne en tant que comédienne, et s’intéresse de près à la fabrication et la réalisation d’un film. Ses recherches de mise en scène sont empruntes de ces visions et méthodes de travail.

Elle est diplômée d’état en danse contemporaine et est certifiée en AFCMD (Analyse Fonctionnelle du Corps dans le Mouvement Dansé) formation fondée par Odile Rouquet et Hubert Godard.

Elle s’investit aussi en pédagogie et intervient dans plusieurs structures avec des publics d’horizons multiples.

Danseuse

Aline Landreau est danseuse et chorégraphe, mais fabrique aussi des espaces de travail, ce qui l’amène à naviguer entre l’architecture et la scénographie, la construction et le costume, le paysage et le graphisme numérique.
Suite à des études de philosophie, et dans la continuité d’un parcours de danse depuis l’enfance, elle intègre le cursus de danseur du CNDC d’Angers – direction Emmanuelle Huynh en 2005, puis le master Essais en lien avec l’Université Paris 8 / St Denis.Son travail entremêle les textures et les environnements afin d’interroger l’endroit du trouble perceptif, à travers mouvement, voix, son et scénographie, dans des dispositifs immersifs à la lisière des arts visuels.

Elle élabore différents formats de spectacle, dont l’installation performance Blur! qui entrelace les artifices du brouillard et de la lumière, dans une exploration des processus d’identification, de localisation et de composition qui structurent une réalité subjective. En 2016, elle a créé la pièce Vox qui s’intéresse à l’énergie motrice interne et primitive, aux origines de l’oralité et par extension du langage. Le duo Souterrains en 2017 se dédie aux notions de fondations et d’ancrage. Son dernier solo Corpus interroge la matérialité du vivant par une série de mutations et de manipulations concrètes et symboliques de matières. Elle crée un second volet muséal Si loin si proche, en partenariat avec le FRAC Pays de la Loire et le CCCN en septembre 2021, et amorce un troisième volet jeune public autour de la figure de Narcisse pour le printemps 2023.

Aline collabore par ailleurs depuis 2007 avec d’autres chorégraphes, tels que Loïc Touzé, Emmanuelle Huynh et plus particulièrement Vincent Dupont, et mène des projets de sensibilisation et de transmission guidée par son intérêt pour les techniques somatiques et l’improvisation, et ce dans de multiples contextes – établissements scolaires, hôpitaux et festivals.

Elle co-fonde en 2010 Météores – constellation de jeunes chorégraphes et plateforme chorégraphique implantée à Nantes – pour partager des outils de production et d’administration et comprendre activement ce que peut être une communauté artistique au travail aujourd’hui. Elles inventent notamment des rendez-vous publics avec le festival Champs Magnétiques.

Créatrice sonore

Née à Caen en 1971, Raphaëlle Latini a une pratique de danse régulière depuis sa première enfance (classique et contemporaine).

Artiste pluridisciplinaire, graphiste, vidéaste, scénographe, diplômée des Beaux-Arts de Caen : le corps et la décomposition du mouvement se retrouvent souvent au centre de ses recherches.

En 2003 elle reconstruit son quotidien autour d’une autre passion : sonore, intime, régénérante donc vitale, et crée le personnage de Madame Twill, met en place son identité graphique et sonore et mixe dans les bars-club parisiens (O.P.A, Pulp, Barourcq, Cabaret sauvage…). Son approche différente des platines l’embarque autant dans les bars, les centres chorégraphiques nationaux que lors d’ateliers de danse contemporaine.

C’est tout naturellement qu’elle recentre son travail vers le spectacle vivant que ce soit en musique avec Vincent Dupont dans Incantus, Plan, Souffles et Refuge, en scénographie pour Borges vs Goya avec la compagnie Akté, ou en fondant en 2007 le groupe entorse qu’elle inaugure avec Love Affair, green girl (théâtre radiophonique), Morceau performance avec des vinyles en chocolat.
Pensé au départ comme un collectif, elle collaborera au sein d’Entorse avec différents artistes (chorégraphes, comédiens, designers lumière, musiciens, scénographes, chercheurs…) pour créer des spectacles, des performances, installations qui mêlent chorégraphie, musique, scénographie et lumière avec une exigence qui les pousse à explorer toutes les interactions possibles. La spécificité du projet de la compagnie n’est pas tant la recherche formaliste d’un effet de signature chorégraphique, mais plutôt le désir de mise en résonance permanente de cette démarche transdisciplinaire. Au sein de cette démarche elle entamera une belle collaboration avec Samuel Lefeuvre dans Accidens (ce qui arrive), [àut], Haute résilience et Hantologie.
Depuis 2015 elle en assume seule la direction artistique et a créé CORPS DISCIPLINAIRE puis Bold!. Parallèlement, elle crée les bandes son de Neige pour Michèle Anne De Mey/Charleroi danses, collabore avec Mohamed El Khatib et depuis 2011 avec Peeping Tom dans À Louer, Vader, Moeder et Kind, dans The Land pour le Residenz theater ainsi que The Missing Door, The Lost Room, The Hidden Floor en collaboration avec le Nederlands Dans Theater.

Créateur lumière, régisseur lumière

Arnaud Lavisse est éclairagiste et régisseur lumière. Proche collaborateur de Caty Olive, Patrick Riou et Yves Godin, son parcours lui fait croiser les travaux, notamment, de Gisèle Vienne, Christian Rizzo, Boris Charmatz, Raimund Hoghe.

Il accompagne les projets de Vincent Dupont depuis 2007 et signe la création lumière de Stéréoscopia.

Coordination et collaboration artistique

Myriam Lebreton appartient à une génération d’élèves de l’école Mudra (Bruxelles). Elle partage ses classes avec Hervé Robbe, Carlotta Sagna, Emmanuelle Huynh… Sa présence physique et vocale inspire les univers chorégraphiques d’Hervé Robbe, Régine Chopinot.

Elle rencontre ensuite Dominique Bagouet, Olivia Grandville et Xavier Marchand, Sylvain Prunenec, Luc Bondy.

En 1997, elle commence à travailler avec Boris Charmatz et participe aux créations de Herses (une lente introduction), Con forts fleuve, héâtre-élévision.

Avec Vincent Dupont, elle participe comme interprète aux créations de Jachères improvisations et Dikrõmatik, et collabore artistiquement sur tous les projets depuis Hauts Cris (miniature).

Concepteur costumes

Eric Martin commence la danse à dix-neuf ans après plus de dix ans de patinage artistique. Il rencontre d’abord le moderne jazz avec Redha et Bruno Agati, puis Philippe Decouflé l’engage pour Triton en 1990.

Suivra alors, une collaboration de onze ans durant laquelle il participe à différents travaux : Petites pièces montées (1993), Decodex (1995), Shazam (1998) et la soirée d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver de 1992.

En Mars 2000, il participe à la recréation de Meublé sommairement de Dominique Bagouet avec les Carnets Bagouet.

Avec Vincent Dupont, Il est l’un des interprètes de Jachères improvisations, et participe à la création de [dikrômatik].

Puis il travaille avec Christian Rizzo : Soit le puits était profond, soit ils tombaient très lentement car ils eurent le temps de regarder tout autour (2005) et Mathilde Monnier : 2008 Vallée (2007), Tempo 76 (2008).

A partir de 2009, Eric Martin conçoit et réalise des costumes pour le spectacle vivant : il dessine les costumes de Souffles pour Vincent Dupont et assiste le costumier Philippe Guillotel pour le spectacle Iris (2011) mis en scène par Philippe Decouflé pour le Cirque du Soleil.

Danseur

Konstantinos Rizos est né à Athènes.

Il obtient son bachelor en éducation physique et sportive et continue ses études à l’école de danse professionnelle de Niki Kontaxaki.

Il enseigne ensuite la technique de danse Contact/Improvisation et obtient la ceinture noire en judo. 

Il est alors interprète pour Patricia Apergi, Lia Haraki, Artemis Lampiri, Giannis Kakleas, Tuur Marinus. 

En 2013, il réalise la vidéodanse Sans Attente, pour laquelle il remporte le «Best Interpretation Award» de la 5ème édition DanSHadow International Festival of Video, Performance and Technologies, Lisbonne (Portugal). 

Il intègre le master Exerce en 2015, où il commence une collaboration avec l’artiste chorégraphe italienne Paola Stella Minni (projets chorégraphiques, musicaux et éditoriaux). 

En 2017 il participe (avec plusieurs artistes du master Exerce) à la reconstitution des Dance Constructions de Simone Forti dans le cadre de l’exposition A different way to move au Carré d’Art de Nîmes.

Danseuse

Après avoir étudié la danse classique au conservatoire en parallèle d’un cursus cinéma audiovisuel et arts plastiques au lycée, Flora Schipper se forme à la danse contemporaine auprès de Dominique Noël, puis à Bordeaux sous le regard d’Alain Gonotey par le biais de la formation Lulaby Danza Project. Elle y fera la rencontre de la chorégraphe Marielle Morales qui influencera fortement son travail. En 2011, elle rejoint la compagnie Genom d’Aragorn Boulanger en tant qu’interprète pour la création de Swan Lack et participe à un laboratoire de recherche sur la lenteur.

Sensible au dialogue entre les arts, elle collabore dans le même temps avec différents artistes, comme le plasticien Manuel Herreno, avec qui elle signe sa première performance, Ombre et lumière, et l’artiste visuel Elliot Storey, avec qui elle travaille sur plusieurs projets vidéo, dont un long métrage actuellement en cours d’écriture.

Elle rencontre Jean-Paul Goude, pour qui elle performe dans l’exposition So Far, so Goude.

Depuis 2016, elle travaille en tant qu’actrice et danseuse auprès du réalisateur Jean-Henri Meunier dans deux longs métrages, La tête cachetonnée et Nos intentions Fébriles (2020). Elle intervient aujourd’hui en tant que danseuse chorégraphe au sein de Project-Z, créé par le groupe de musique flamand Krankland, qui rend hommage à l’art (im)populaire, et poursuit par ailleurs des études de peintre.

Elle rejoint la compagnie J’y pense souvent (…) en 2020.

Danseuse

Après des études d’architecture et une formation à l’école des Beaux-arts de Quimper, Charlène Sorin intègre la formation ESSAIS au Centre national de danse contemporaine d’Angers. Elle y développe sa recherche, et rencontre divers artistes et chorégraphes, dont Vincent Dupont.

Parallèlement, elle dessine et participe aux expositions collectives organisées par l’association MPVite à Nantes : Apostasie à Rezé, et Dasein Machend au Pellerin, dans le cadre d’Estuaire 2009.

En 2010 elle construit Biche oh ma Biche, une installation performative dans le cadre de la nuit des musées au Musée des Beaux Arts d’Angers, et en 2011 Ce qui touche en bas, se casse, installation performative pour la galerie Empreintes à Aydat.

Elle travaille comme interprète dans Bine de Vincent Dupont, et dans Malentendu de Fabienne Compet, une pièce à partir de Trio A d’Yvonne Rainer.

Danseuse

Née en Estonie, Nele Suisalu après une année d’études supérieures de sémiotique, obtient une licence de recherche chorégraphique en 2005 à l’Université de Tallinn.

Peu après, elle reprend ses études en langues et acquiert une maîtrise d’interprétariat à l’Université de Tartu.

Parallèlement, elle crée son premier spectacle de danse et commence un travail d’écriture critique sur des spectacles de danse pour l’hebdomadaire culturel estonnien Sirp et le magazine Teater.Muusika.kino.

En 2007, elle intègre la formation Exerce du CCN de Montpellier initiée par Mathilde Monnier.

Dès lors, tout en gardant un lien avec son pays natal, elle s’installe en France et travaille en qualité d’interprète avec des chorégraphes ayant des projets très variés : Laure Bonicel, Frédérike Unger et Jérôme Ferron, Hélène Iratchet, Anne Lopez, et récemment Héla Fattoumi et Eric Lamoureux.

Elle crée également ses propres spectacles en collaboration avec Florent Hamon au sein de leur compagnie Nomad’act.